Raveton informations

Présentation de la Commune

 

Varreddes est un joli village français situé au Nord du département de Seine-et-Marne, dans la grande couronne de la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Varreddois/Varreddoises. Les habitants de Meaux les ont cependant longtemps surnommés « Ravetons/Ravetonnes », en raison de la culture maraîchère qu’on y pratiquait. Le Raveton est aujourd’hui le titre du mensuel d’information diffusé par le Conseil municipal.

Situé à 52 mètres d’altitude, Varreddes est entouré d’eau : une boucle du canal de l’Ourcq contourne le village par le Nord rejoignant de part et d’autre au Sud la rivière de la Marne.

Varreddes fait partie de la Communauté d’Agglomération du Pays de Meaux

Varreddes (Varedis au XVIe s.) compte aujourd’hui environ 2000 habitants (sur 800 hectares). Il comptait 250 feux en 1770 ; 1242 habitants en 1823 ; 1060 en 1863 et 860 en 1904.
Le village semble avoir été habité depuis bien longtemps où des peuplades nomades vivaient dans des grottes ou « boves », ouvertes sur le flanc des collines. On a trouvé des traces de ces grottes dans le voisinage du village actuel, ainsi que des couteaux, des fragments de haches et outils en silex taillé.

Au moyen Âge, ce lieu, devenu paroisse sous le vocable de Saint Arnoul (sans « T », ni « D » à la fin), était une seigneurie des évêques de Meaux ; la paroisse fut avec Villenoy, Etrépilly et Germigny, placée sous la juridiction immédiate du prélat, aux terme d’un partage des biens de l’Eglise opéré en 1004 (1005), et ce ; jusqu’à la révolution de 1789.
Ces quatre cures ont été appelées « les filles de l’évêché ».
Trois autres paroisses de la région, étaient également placées sous la juridiction des évêques de Meaux : Barcy, Crégy et Fublaines. Ces paroisses étaient dénommées « Fille du Chapitre ».

L’almanach de Seine et Marne de 1904, page 162 note : « C’est un pays de petite culture, divisé en 12.000 parcelles ; les fermes d’autrefois n’existent plus. On y a longtemps exploité des carrières souterraines de pierre blanche, dont les galeries servent aujourd’hui à la culture des champignons ; les plantations d’ormes tortillards recherchés pour le charronnage, et la culture du chanvre y ont y certaine importance ».

A ce jour les carrières dont les pierres extraites ont servies à la construction de la cathédrale de Meaux sont pour des questions de sécurités murées et la culture de champignons n’existe plus.

M. Rayer, auteur d’une Etude sur l’économie rurale dans la Seine et Marne (1895), mentionne la production de l’oseille sur une étendue de 30 hectares, c’est, dit-il, un des rares exemples de la culture en grand de cette plante potagère.