Merci à Mr Pierre GUICHON de partager ses recherches sur notre commune.
Vous pouvez visiter son site : www.histoirde.over-blog.com

Un petit résumé de l’histoire de Varreddes …

C’est en 1112 qu’apparaît pour la première forme écrite du village : Varedæ.

En 1771 on compte 25 feux et en 1787 : 339 feux (1 feu équivaut à 4 à 5 personnes).

En 1789, Varreddes fait partie de l’élection et de la généralité de Paris tout en suivant la coutume de Meaux.

L’église paroissiale sous l’invocation de St Arnoul appartient au diocèse de Meaux.

En 1828, le village compte 1300 habitants.

L’hospice fondé en 1238 pour le secours des pauvres à domicile est encore desservi par des sœurs de la charité que Bossuet avait fait installer en 1692. Ces sœurs tiennent également une école de filles.

A cette époque, le territoire de la commune est en terres labourables et en vignes, la plupart des Varreddois cultivent le chanvre.

En 1876 la commune de 800 ha, compte 340 maisons et 1028 habitants.

En 1900 la cité a un bureau de poste avec télégramme, elle dépend de la perception de Penchard. Varreddes compte 918 âmes pour 288 électeurs. Il n’y a pas de ferme dans le village, car c’est un pays de petite culture qui compte 12.000 parcelles sur une étendue de 800 ha. Chaque cultivateur possède, un, deux ou trois chevaux.

En 1930, notre village compte 742 habitants dont 233 électeurs, 12 abonnés au téléphone et 8 cultivateurs.

Les « Ravetons » savent s’amuser : de 1806 à 1900, tous les 20 janvier, les archers fêtent St Sébastien, leur St patron.

Varreddes ayant quelques vignes, jusqu’en 1840, le 22 janvier on fêtait la St Vincent, le St patron des vignerons. Les vignerons accrochaient des raisins à la statue du saint.

Les feux de la St Jean ont été allumés jusqu’en 1900.

La fête communale avait lieu tous les ans à l’Ascension, mais il est noté dans l’annuaire de Seine et Marne de 1890, que deux fêtes patronales : St Arnoul le 18 juillet et l’Ascension.

Le 1er mai, on plante au milieu du village un arbre (un mai), décoré d’une couronne de fleur, autour duquel toute la population vient danser.

Un privilège pour les « Ravetons », à la fête du village voisin, Etrépilly, ils avaient pratiquement l’exclusivité de faire danser les filles du pays.

Le mardi gras était une fête très importante à l’époque, où tous les jeunes et moins jeunes se retrouvaient masqués.

Les masques empruntaient un âne et sa voiture sur laquelle ils faisaient des crêpes. Derrière la voiture se formait un cortège au son d’un charivari de tambours, clochettes, grelots, instruments de musique, casseroles et couvercles de lessiveuses. Cet escorte se rendait à Meaux et tout au long du chemin, surtout aux carrefours, les déguisés offraient leurs crêpes et faisaient danser les femmes.

Malgré ces réjouissances, les Ravetons respectaient le plus scrupuleusement possible l’ordonnance royale du 6 novembre 1720, qui interdisait le port d’armes et de bâtons aux travestis, de même il était interdit le port du masque après la chute du jour.

Cette ordonnance était toujours en application en 1836.

Il était également interdit pour les personnes travesties d’insulter les passants, de s’introduire de force dans les maisons ou chez les commerçants et … les autres personnes déguisées.

Un arrêté préfectoral de 1853 interdit la circulation sur la voie publique de tout individu masqué ou travesti le mercredi des cendres après 8h du matin, ainsi que de promener ce jour des mannequins avant de les brûler.